9 mars, naissance de Félix Labisse à Marchiennes dans le Nord.
Enfance à Douai. Terrorisé par les bombardements durant la guerre 1914-1918.
Séjour à Ostende. Ecole de pêche maritime.
Première rencontre avec James Ensor.
Premières peintures.
Service militaire de dix-huit mois à Cambrai, puis à Valencienne.
Se lie à Ostende avec James Ensor, Constant Permeke, Léon Spilliaert, Henri Vandeputte, Jean Teugels et le futur cinéaste Henri Storck.
Fonde une galerie d’Art, la « Galerie d’Art Moderne », avec sa sœur Ninette.
Fonde avec Henri Storck le « Club du Cinéma d’Ostende ».
Première exposition particulière.
Commence à écrire des récits et des poèmes.
« Pour vos beaux yeux », court métrage d’Henri Storck sur un argument de Félix Labisse, avec pour acteurs : Henry Van Vyve, Labisse, sa sœur Ninette, Alfred Courmes.
Fonde avec Henry Van Vyve la revue Tribord (5 numéros en 1930 et 3 numéros en 1931).
Première ébauche d’un récit titré « La Déesse » dont il existera trois versions entre 1930 et 1933.
Tient le premier rôle dans « La Mort de Vénus », court métrage d’Henri Storck réalisé durant l’été.
Premiers contacts avec Michel de Ghelderode.
Peintures murales représentant des portraits d’écrivains à la librairie Corman à Ostende.
Décors pour « Liliom » de Ferenc Molnar mis en scène par Raymond Rouleau au Théâtre Royal des Galeries à Bruxelles.
Début de ses séjours à Paris. Rencontre Jean-Louis Barrault, Robert Desnos, Antonin Artaud, Roger Vitrac, Germaine Krull.
Tient un rôle de figurant dans « Zéro de conduite » de Jean Vigo.
Expose « Histoire des guerres et Uniformes pour la prochaine » à la Galerie Le Studio à Ostende.
Décors et costumes pour « Autour d’une mère » d’après « Tandis que j’agonise » de William Faulkner, premier spectacle monté par Jean-Louis Barrault au Théâtre de l’Atelier.
Rencontre Jacques Prévert et André Masson.
Partage son temps entre Paris, Ostende et Knokke-Le Zoute.
Peint « Le Jardin des Hespérides ».
Rencontre Max Ernst et Raymond Queneau.
En janvier, exposition particulière au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
Rencontre sa future épouse Jony Herlin. Réside l’hiver suivant à Bruxelles dans l’entourage de René Lust.
Rencontre René Magritte et Paul Delvaux.
Mobilisé le 2 septembre, il rejoint Cambrai puis la 1ère Compagnie de Camouflage qui s’installera en mars 1940 au château d’Ermenonville. Il est séduit par le paysage environnant, véritable lieu de sortilèges.
En juin, retour à Paris.
Décors pour « Noé » d’André Obey représenté en mars 1941 à la Comédie-Française.
Peint des arbres anthropophages.
Il passe l’hiver 1941-1942 au Château-Légier à Fontvieille à l’invitation de Pierre et Suzy Delbée.
Découverte des Baux de Provence et de Montmajour.
Décors et costumes pour « Hamlet » de Shakespeare monté par Christian Casadesus et la Compagnie du Regain.
Peint « Les malheurs de la guerre ».
S’installe à Montparnasse 31 bis rue Campagne Première dans un atelier qui avait appartenu à Man Ray.
Grande activité picturale.
Importante transformation dans la forme et dans l’esprit.
Peint notamment « Le Bonheur d’être aimée », « La Fille prodigue », « Les Courtisanes ».
Illustrations pour « Le Bain avec Andromède » de Robert Desnos.
Compose les 30 dessins de son « Histoire naturelle » qui sera publiée en 1949.
Décors et costumes pour « L’Annonce faite à Marie » de Paul Claudel monté par Christian Casadesus et la Compagnie du Regain.
Expose « La Matinée poétique » au Salon des Tuileries et « L’Aventure permanente » au Salon d’Automne.
« La Parque du Prince », « Bonjour Marie », « Le sixième acte de Bérénice »…
Expose « La Partie du roi » au premier Salon de Mai.
Il passe l’été au Zoute au Moulin Siska dont il devient pour plusieurs saisons le locataire.
Participe à l’exposition « Surréalisme » à la Galerie des Editions La Boétie à Bruxelles.
Expose « Jeune figue posant pour Léonard de Vinci une Annonciation » au Salon de Mai.
Décore les ballets du film « Un Revenant » de Christian-Jaque sur un scénario d’Henri Jeanson.
Christian Dotremont lui consacre une monographie.
Rencontre Boris Vian.
Présente « Charlotte Corday » au Salon d’Automne.
Peintures - objets.
Fréquente les Surréalistes révolutionnaires.
Exposition à la Galerie d’Art du Faubourg.
Décors et costumes pour « Le Procès » de Kafka, dans une adaptation d’André Gide, mis en scène par Jean-Louis Barrault.
Alain Resnais lui consacre un court métrage.
Décors pour « Partage de Midi » de Paul Claudel mis en scène par Jean-Louis Barrault.
Décors et costumes pour « Paris - Magie » de Lise Deharme et Germaine Tailleferre à l’Opéra-Comique.
Entreprend à la demande de l’Opéra de Paris un important travail de décoration pour le « Faust » de Gounod, projet qui n’aboutira pas.
Réalise une série d’illustrations pour « La Vie secrète d’Ysabeau de Bavière » du Marquis de Sade.
Accompagne la Compagnie Renaud-Barrault au Brésil, en Uruguay et en Argentine. Il est très impressionné par la nature, les mulâtresses et la magie brésilienne.
S’installe à Neuilly sur Seine, 21 rue Saint James, dans la maison conçue par sa compagne.
Décors pour « Le Diable et le bon Dieu » de Jean-Paul Sartre mis en scène par Louis Jouvet.
Décors et costumes pour « La Farce des Ténébreux » de Michel de Ghelderode.
Participe à la Biennale de Venise dans la section Art fantastique.
« Portrait de Claude Bessy ».
Organise avec Jef de Vlieger une rétrospective de Salvador Dali au Casino de Knokke.
Décors et costumes pour « Le Martyre de Saint Sébastien » de Gabriele d’Annunzio et Claude Debussy au Théâtre National de l’Opéra.
Nouvelle décoration murale avec des portraits d’écrivains pour la librairie Corman à Ostende.
Peint de nombreux tableaux inspirés par la sorcellerie populaire. « Hommage à Gilles de Rais ».
Deuxième voyage au Brésil.
Publie « Le Sorcier des familles ».
Troisième voyage au Brésil.
Est nommé commissaire de la Biennale de Sao Paulo.
Premier « Portrait de Maria d’Apparecida ».
Rétrospective au Casino de Knokke.
Henri Storck lui consacre deux courts métrages : « Les Malheurs de la guerre » et « Le Bonheur d’être aimée ».
Peint « MCCIV ». Invente les « libidoscaphes ».
Exposition au Musée Galliera avec Lucien Coutaud et Robert Couturier.
Apparition des premières femmes bleues dans sa peinture.
Participe à l’exposition « Le Surréalisme » organisée par Patrick Waldberg à la Galerie Charpentier à Paris. Invente les Grands D.
« Artifiction ou les Grands D » à la Galerie Europe.
Peint à Hyères ses premières Sélénides. Sixième voyage au Brésil.
Est élu à l’Académie des Beaux-Arts.
Décors et costumes pour « Le Roi d’Ys » au Théâtre National de l’Opéra.
Premières peintures inspirées par la guadeloupéenne Josy Gradel.
Septième voyage au Brésil.
Décors et costumes pour « Jeanne d’Arc au bûcher » de Paul Claudel à l’Opéra municipal de Rio de Janeiro.
Robert Hessens lui consacre un court métrage.
Voyage en Côte d’Ivoire.
Expose à Abidjan.
Participe à l’exposition « Trésors du Surréalisme » au Casino de Knokke.
Rétrospective au Palais des Beaux-Arts de Charleroi.
Expose ses « Faiseuses d’histoire » à Paris à la Galerie de Seine et à Bruxelles à la Galerie Isy Brachot.
Rétrospective au Musée Boymans van Beuningen à Rotterdam.
Peint « Le Conseil de Sang ».
Membre du jury du Festival de Cannes.
Expose « Les 400 coups du Diable » à Bruxelles à la Galerie Isy Brachot.
Peint « Le Rendez-vous sur le Bloksberg » et « Célébration jubilaire du grand autodafé de Tolède ».
Expose « Les 400 coups du Diable » à Paris à la Galerie des Grands Augustins.
Peint une série de toiles inspirées par les cénobites ou pères du Désert, notamment « La Grande Thébaïde ».
Rétrospective au Casino d’Ostende.
Dernière exposition avec « Les Mystères d’Isis ».
Décède à Neuilly sur Seine le 27 janvier.